dimanche 26 juillet 2009

Vacances aux Comores II

Moroni


La mairie de Moroni.

Quel plaisir de se retrouver dans une capitale ! Comparée à Mamoudzou (la capitale de Mayotte), la capitale de Grande Comore est vraiment une très grande ville. L'ambiance qui y règne est à la fois fortement marquée par l'influence du monde musulman et la culture française.

Une boutique du "Petit marché"..

L'influence française est le fruit de la colonisation. La relation entre les Comores et la France sont très ambigües... teintée d'admiration, de rancoeur (de la part des Comoriens) et de culpabilité (de la part de la France).
Les Comores n'ont atteint l'indépendance qu'au milieu des années 1970. On a d'abord proposé un référendum à toutes les îles de l'archipel, et l'indépendance l'a emporté. Ensuite... la France a changé les règles du jeu en décidant de considérer les votes île par île. Un deuxième référendum organisé en 1976 a confirmé que Mayotte se positionnait contre l'indépendance. C'est à ce moment-là qu'elle a été soustraite aux Comores... ce que les Grands Comoriens n'ont jamais accepté.



La marque arabo-persique est ancienne. Elle s'explique géographiquement car Grande Comore est l'île de l'archipel la plus proche de la Péninsule arabique et de l'Iran, et historiquement, car la première invasion qu'elle a subie est celle des "Chiraziens" (des Iraniens). Ce sont eux qui sont à l'origine de l'implantation de l'Islam aux Comores... Actuellement, on remarque un rapprochement politique, à mesure que la France se détâche.

Les habitants de Moroni sont très accueillants. Ils parlent un français excellent (bien meilleur que celui des Mahorais !) et sont très contents de parler cette langue avec les étrangers. Les premiers jours, les gens nous regardaient comme des extra-terrestres, parce qu'ils n'étaient pas habitués à voir des gens faire du tourisme.

Nous avons visité les mosquées et la médina (vieille ville) accompagnés par un petit jeune homme prénommé Elah.


La nouvelle mosquée du vendredi... où nous avons été mal accueillis par un moullah pakistanais (pourtant nous avions demandé l'autorisation pour faire des photos).


Le coin réservé aux femmes dans la nouvelle mosquée.

Il faut se voiler et se déchausser pour entrer (par respect). A l'ancienne mosquée, on ne nous a pas fait de problème. Les gens se sont dits "honorés" que nous voulions prendre des photos...


L'ancienne mosquée du vendredi.


Un homme qui prie (ça lui faisait plaisir d'être photographié).


L'intérieur de l'ancienne mosquée.


Les portes de la médina sont très belles (bien qu'en mauvais état). Elles sont toutes surmontées par des inscriptions en arabe (que personne n'a su nous traduire) sûrement pour que Dieu protège les habitants des maisons.




Les Comoriens adorent le football, et beaucoup sont fans de l'OM ! Normal, puisqu'ils regardent la télé française et que la plupart ont de la famille à Marseille.


Fayçal et Elah (le garçon au bidon) marchent dans la médina.

Le marché de Moroni. Attention, il faut savoir marchander !

1 commentaire:

agnes a dit…

La communauté Commorienne est très importante à Marseille et à payé un lourd tribu lors du crash de l'avion.