C'est l'école catholique où Elise travaille. Le matériel qui s'y trouve peut sembler bien rudimentaire... mais par rapport à l'école publique, c'est le grand luxe. Le seul point sombre c'est le coût que l'école catholique privée représente pour les familles. Tout y est payant... même l'accès à la bibliothèque (dont tous les livres sont des dons) !
Voici une salle de classe qui accueille 70 élèves de collège. C'est là qu'Elise donne des cours de français... sans manuel et sans la moindre photocopie !
Nous sommes passés voir une classe de maternelle : ils étaient 54 et... ce n'était pas du tout le bazarre ! Dans l'école, la discipline est impressionnante !
La chambre d'Elise, dans l'école catholique. Elle habite avec des religieuses... jeunes (!) et très gentilles.
vendredi 6 novembre 2009
Madagascar III : le parc de l'Isalo
Le parc de l'Isalo est l'une des plus belles et des plus grandes réserves naturelles de Madagascar. C'est là que nos chemins se sont séparés avec notre guide, Andry, qui devait regagner Tananarive... et que nous avons retrouvé Elise, coopérante dans une école catholique.
Dans le parc, il y a beaucoup de mini-baobabs (en fleurs quand nous sommes passés).
Les makis à queue rayée (qui n'existent qu'à Madagascar) se donnent rendez-vous chaque jour vers onze heures pour un festin de feuilles.
Dans le parc, il y a beaucoup de mini-baobabs (en fleurs quand nous sommes passés).
Les makis à queue rayée (qui n'existent qu'à Madagascar) se donnent rendez-vous chaque jour vers onze heures pour un festin de feuilles.
dimanche 1 novembre 2009
Edition spéciale : zébus malgaches
Madagascar II : voyage le long de la RN7
Au cours de notre voyage en voiture, nous sommes descendus de Tananarive (Antananarivo) jusqu'à Tuléar (Toliara) en faisant escale à Antsirabé, Ambositra, Ranomafana, Fianarantsoa, Ambalavao et à Ranohira.
La population a souvent vu des touristes passer. Son premier réflexe est donc d'essayer d'en profiter le plus possible (en multipliant les prix par 2 ou 3, en mendiant, en refusant de rendre la monnaie...). Notre guide, au demeurant très sympathique, ne nous a pas été d'un grand secour dans nos rapports (essentiellement commerciaux) avec ses compatriotes... solidarité malgache oblige, je suppose ! Nous avons eu la désagréable impression que, les touristes se faisant rares (à cause de la crise politique), il ne fallait pas nous laisser partir sans laisser un maximum d'argent derrière nous.
Au départ, cela nous agassait un peu... Ensuite, nous avons compris qu'il valait mieux faire nos balades (et nos courses) en ville seuls, et juste faire des visites de politesse dans les boutiques des "amis" du guide.
La seule façon d'échapper à ce rapport désagréable avec les Malgaches aurait sans doute été de passer plus de temps dans chaque endroit que nous avons traversé. Nous nous en sommes rendu compte à Tuléar, où nous sommes restés deux jours sans le guide.
C'est sans doute dans cette ville que nous avons passé le moment le plus magique de nos vacances...
Un collègue dont la femme est Malgache nous avait conseillé de ramener des sardines en boîtes dans nos bagages pour faire du troc (car il n'y en a pas à Madagascar, et les Malgaches adorent ça). J'avais aussi eu l'idée de ramener des savons... Mais jusque-là, nous n'avions pas osé sortir notre butin dans les boutiques de souvenirs hors de prix où nous escortait le guide.
A Tuléar, nous nous sommes "lancés" dans le troc. J'ai sorti de mon sac trois boîtes de sardines pour les proposer à des vendeuses installées dans la rue en échange d'objets d'artisanat... En les voyant, leurs yeux sont devenus brillants de gourmandise ! En échange, l'une d'elles m'a offert toute une poignée de colliers ! Nous nous sommes alors livrés à une très réjouissante partie de troc : deux savons contre une boîte à épices, trois boîtes de sardine contre un masque... C'était très amusant !
Le lendemain, nous avons croisé les mêmes vendeuses... Elles étaient très contentes de nous voir et de nous parler de leur festin de sardines de la veille !
Nous n'avons aucune photo de ce moment magique, mais voici un petit medley de photos prises en voiture ou sur le bord de la route.
Des vendeuses de beignets.
Un vendeur qui se protège du soleil.
Le taxi-brousse et la byciclette, les deux principaux moyens de locomotion sur les grandes routes.
A Fianarantsoa, les élèves des écoles privées et publiques envahissent les rues à l'heure de la sortie des classes.
En ville, le pousse-pousse est roi ! Bien moins cher que le taxi, il est fréquemment utilisé par les Malgaches. Le conducteur, souvent locataire de son pousse-pousse, doit effectuer au moins 10 courses pour rentrer dans ses frais.
La population a souvent vu des touristes passer. Son premier réflexe est donc d'essayer d'en profiter le plus possible (en multipliant les prix par 2 ou 3, en mendiant, en refusant de rendre la monnaie...). Notre guide, au demeurant très sympathique, ne nous a pas été d'un grand secour dans nos rapports (essentiellement commerciaux) avec ses compatriotes... solidarité malgache oblige, je suppose ! Nous avons eu la désagréable impression que, les touristes se faisant rares (à cause de la crise politique), il ne fallait pas nous laisser partir sans laisser un maximum d'argent derrière nous.
Au départ, cela nous agassait un peu... Ensuite, nous avons compris qu'il valait mieux faire nos balades (et nos courses) en ville seuls, et juste faire des visites de politesse dans les boutiques des "amis" du guide.
La seule façon d'échapper à ce rapport désagréable avec les Malgaches aurait sans doute été de passer plus de temps dans chaque endroit que nous avons traversé. Nous nous en sommes rendu compte à Tuléar, où nous sommes restés deux jours sans le guide.
C'est sans doute dans cette ville que nous avons passé le moment le plus magique de nos vacances...
Un collègue dont la femme est Malgache nous avait conseillé de ramener des sardines en boîtes dans nos bagages pour faire du troc (car il n'y en a pas à Madagascar, et les Malgaches adorent ça). J'avais aussi eu l'idée de ramener des savons... Mais jusque-là, nous n'avions pas osé sortir notre butin dans les boutiques de souvenirs hors de prix où nous escortait le guide.
A Tuléar, nous nous sommes "lancés" dans le troc. J'ai sorti de mon sac trois boîtes de sardines pour les proposer à des vendeuses installées dans la rue en échange d'objets d'artisanat... En les voyant, leurs yeux sont devenus brillants de gourmandise ! En échange, l'une d'elles m'a offert toute une poignée de colliers ! Nous nous sommes alors livrés à une très réjouissante partie de troc : deux savons contre une boîte à épices, trois boîtes de sardine contre un masque... C'était très amusant !
Le lendemain, nous avons croisé les mêmes vendeuses... Elles étaient très contentes de nous voir et de nous parler de leur festin de sardines de la veille !
Nous n'avons aucune photo de ce moment magique, mais voici un petit medley de photos prises en voiture ou sur le bord de la route.
Des vendeuses de beignets.
Un vendeur qui se protège du soleil.
Le taxi-brousse et la byciclette, les deux principaux moyens de locomotion sur les grandes routes.
Les rizières sont cultivées en terrasse pour permettre une bonne irrigation.
A Fianarantsoa, les élèves des écoles privées et publiques envahissent les rues à l'heure de la sortie des classes.
En ville, le pousse-pousse est roi ! Bien moins cher que le taxi, il est fréquemment utilisé par les Malgaches. Le conducteur, souvent locataire de son pousse-pousse, doit effectuer au moins 10 courses pour rentrer dans ses frais.
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