dimanche 28 septembre 2008

Aïe ! Les insectes !

Vivre sur une île au climat tropical implique des cohabitations forcées parfois fort désagréables. Nous l'avons découvert dernièrement.
Suite à l'achat de deux charmants petits meubles en bambous... nous avons malencontreusement invité chez nous une colonie de xylophages (mangeurs de bois). Il a fallu un certain temps avant de détecter la présence des intrus. Nous avions bien remarqué l'apparition récurente d'une curieuse poudre blanche sur les bambous, mais la charmante vendeuse de la boutique nous a expliqué que ce n'était pas grave... le bambou était jeune, voilà tout.
Au bout de quelques semaines, nous retournons la voir et lui reparlons naïvement du souci... Et là, elle nous conseille d'utiliser un produit efficace (Forst). C'est en voulant l'acheter que nous comprenons le problème ! C'est un produit anti-termites ! Il y a donc des bêtes dans nos meubles !
Mayotte est une île surprenante à bien des égards car, alors que le problème des xylophages est commun ici, il est pratiquement impossible de se procurer des produits rapidement. Monsieur Bricolage attend la prochaine livraison pour dans quelques mois, les supermarchés abondent en anti-moustiques, mais rien contre les termites ! Les sociétés de traitement ne stockent pas les produits sur place et il faut les commander... Nous nous ferons donc envoyer le nécessaire de métropole, par chrono-poste. Et les gens qui ne connaissent personne en métropole ? Ils n'ont plus qu'à acheter des meubles en plastique !
Mais ce n'est pas tout... Nous avons d'autres colocataires à la maison... Des sortes de toutes petites mouches que je soupçonne d'être des mites alimentaires. Croyez-vous qu'il y aurait des produits ? Ben non... rien du tout.
Allez, bzzzzzzzzzzzzz à tous.

lundi 22 septembre 2008

Et le travail dans tout ça ?

Contrairement à ce qu'on pourrait penser, non, nous ne sommes pas en vacances ! Nous avons repris le chemin du collège le 22 août (pauvres de nous !) et nous serons officiellement à nouveau en vacances le 12 octobre.

Fayçal et moi avons été nommés dans un collège de la zone urbaine, à Kawéni. Quand nous avons appris la nouvelle, nous avons été très surpris (il faut savoir que la partie "civilisée" de Mayotte est habituellement réservée aux personnes qui ont engrangé beaucoup de points de mutation, donc aux profs plus âgés). Finalement, comme les émeutes qui ont eu lieu l'an dernier se sont déroulées à Kawéni, personne n'a demandé ce collège... et nous avons donc pu y entrer !

Comment décrire cet établissement ? Le moins que l'on puisse dire est qu'il est aéré ! La plupart des jalousies (qui remplacent les vitres des fenêtres) sont cassées... on a donc l'impression de faire cours en plein air. Ce serait plutôt agréable, vue la châleur ambiante, si l'on n'était pas interrompu par l'appel à la prière des mosquées avoisinantes et par les bruits de tondeuses et de circulation.

Il y a vraiment très peu de matériel. Adieu rétroprojecteurs, lecteurs de cd et de cassettes ! Adieu télévisions, dvd et même... rideaux !!!!

Et les élèves ? Pour le moment, ils sont agréables. J'ai le droit à des "bonjours" toute la journée. Le travail est fait et les résultats sont loin d'être aussi mauvais que l'on entend souvent dire.

mercredi 17 septembre 2008

Promenade au lac Dziani.



Nous sommes allés faire une randonnée avec l'association des Naturalistes sur Petite Terre. Objectif du périple : découvrir le lac Dziani. Tartinés de crème solaire et de spray anti-moustiques, nous avons pris la barge pour aller sur Petite Terre. Le lac Dziani est un lieu sacré pour les Mahorais : il serait habité par des esprits (djinns).



En chemin, nous avons aperçu un paysan au travail. Il prépare sa terre pour les prochaines semences en la défrichant. Plus tard, il mettra le feu aux broussailles. Malheureusement cette technique provoque des glissées de terre qui tombent plus tard dans la mer et sur la barrière de corail.



Vue sur les "grandes oreilles" de l'armée, qui lui permettent de savoir ce qui se passe dans l'Océan Indien.


Zébus rencontrés sur la route.


Plage de Moya. Terminus de notre promenade.

samedi 13 septembre 2008

La pêche.

Contrairement à ce qu'on pourrait croire, à Mayotte, ce n'est pas si facile de manger du poisson. Eh oui, quand on plonge dans le lagon, on en voit plein, des poissons, mais quand on cherche une poissonnerie, c'est compliqué d'en trouver (surtout au début).

En fait, il y a seulement deux "vraies" poissonneries aux normes (sans compter celle du supermarché Jumbo). La plupart des pêcheurs vendent leurs prises à la coopérative ou dans des brouettes dans certains villages.

Ici, la pêche n'est pas du tout industrialisée et les pêcheurs travaillent principalement sur de petites embarcations. Ils partent plusieurs jours en mer et reviennent avec de l'espadon et du thon blanc, jaune ou rouge.

Retour au port de Mamoudzou pour des pêcheurs de la coopérative (ils sont partis à quatre). Des employés viennent les aider à décharger les lourds poissons.


Le capitaine du bateau (qui n'a pas aidé à décharger). Les poissons tranchés sont des espadons, les autres, des thons.

lundi 8 septembre 2008

Baignade à la plage de Tanaraki.

Après la petite randonnée du matin à Tsingoni, nous avons été à la plage de Tanaraki (dans le nord de l'île) où il y a un tombant très sympathique et surtout très facile d'accès (à environ 200m du bord).


Quelques photos du tombant, elles sont un peu floues, l'eau n'était pas très claire.






Quelques oursins (ou oursons pour les intimes)



Randonnée à Tsingoni.

Dimanche, sur le thème des insectes, nous avons fait une randonnée avec l'association des naturalistes de Mayotte. Nous avons observé de nombres libellules (impossibles à photographier) et aussi beaucoup de papillons (eux aussi très difficiles à photographier).

Voici une araignée de la taille d'une main, il parait qu'elle sont "inoffensives" à Mayotte...


Marais où résident des insectes en tous genre (en particulier des libellules)


Le marais, vu de plus près


Il y a des ananas à Mayotte, voici comment ça pousse :


Escargot hors norme


Une plante qui donne du café (et qui sent très bon, ça ne sent pas le café...)


Termitière (là où logent des termites)


Fayçal


Hélène, amie des zébus

samedi 6 septembre 2008

Quelques photos de paysages.

Bateaux de pêcheurs dans la mangrove (la mangrove est une végétation à la limite de la terre et de la mer, inondée à marée haute).



La mosquée de Passamaïnty. Les Mahorais réunissent leurs efforts pour que chaque village soit doté d'au moins une mosquée. Parfois même, ce sont les villageois qui la construisent.



Végétation mahoraise (photos prises près de la mangrove).




Plage du Préfet. L'île de Mayotte est d'origine volcanique, on trouve donc sur les plages des roches noires (basaltiques).



Les habitations des Mahorais ressemblent bien souvent plus à des cabanes qu'à de véritables maisons. Ici, la tôle et le parpaing sont très appréciés...



Photo prise depuis ma serviette de plage. Un petit oiseau est perché sur ce palmier, est-ce que vous arrivez à le voir ?



Arbre solitaire dans le nord de Mayotte.

Rencontre avec des makis.



En allant à la plage de Ngouja (l'une des plus belles de l'île), nous avons fait la rencontre d'une petite famille gourmande et prête à tout pour obtenir des bananes...


Hélène et son scooter.

Après de nombreux jours d'hésitation et d'appréhension, Hélène s'est décidée à acheter un scooter (il faut dire qu'elle était en quelques sortes obligée, étant donné qu'il n'y a pas de transports en commun à Mayotte !! et il est difficile d'obtenir des taxis lorsqu'on n'est pas au centre de Mamoudzou).

Le scooter acheté, elle a été obligée d'apprendre à s'en servir. Après quelques petites chutes, la voici sur les routes de Mayotte et elle fait des pointes à 50 km/h!

Sortie en mer.



Quelques jours avant la rentrée, nous avons décidé de jouer les touristes avec un couple de profs "expérimentés" et très gentils, que nous avons rencontré à l'hôtel en arrivant. Nous sommes donc partis à la découverte des baleines et du lagon encadrés par la compagnie Sea Blue Safari.

Le port de Mamoudzou



Notre appartement.

Vue depuis notre balcon.


L'agence immobilière AROM nous a loué un appartement dans un état de saleté innommable. Nous avions signé le bail à distance... et sur le coup, en découvrant logement, nous avons eu envie de les laisser plantés là... mais nous avions déjà fait des chèques de réservation.









Notre salon


Notre chambre


Le bureau


Le bar


La cuisine