vendredi 28 août 2009

La rentrée... déjà !

C'est fou comme le temps passe vite quand on est en vacances ! Cette semaine, il a déjà fallu reprendre le chemin du collège.

Pour la première fois depuis que je travaille, je retrouve le même établissement, la même salle, les mêmes élèves et quelques-un des collègues de l'an passé. Je dois dire que, pour moi, ce n'est pas naturel ! Je n'ai pas vraiment l'impression qu'il s'agit d'une nouvelle année scolaire ! Je retrouve presque tous mes 4èmes de l'an passé... et j'ai du mal à me faire à l'idée qu'ils sont devenus des 3èmes. Eux-mêmes ont ce sentiment, je pense, car ils voulaient reprendre leurs places de l'an dernier !

Niveau emploi du temps, l'année s'annonce chargée pour Fayçal comme pour moi. Il va falloir beaucoup travailler ! Mais bon, il ne faut pas se plaindre, nous serons payés en conséquence. Le principal problème de Fayçal, c'est qu'il navigue à chaque heure d'une salle à l'autre... ce qui est très désagréable !

mardi 25 août 2009

Premiers pas en mosaïque

Il y a de cela bien longtemps, Hayat m'a envoyé du matériel pour faire de la mosaïque... et je n'avais pas eu le temps de m'y consacrer jusque là.

Voici donc mes premières "oeuvres" :


jeudi 13 août 2009

Mariage les pieds dans l'eau !

Nous avons décidé de nous marier très simplement à Koungou le 7 août.

Jusqu'au dernier moment, nous n'avons pas su si un élu serait présent pour le faire. Finalement nous avons été mariés par la septième adjointe au maire... qui n'avait jamais marié personne avant nous !

Après le passage à la mairie, nous avons fait une petite promenade sur la plage et dégusté à la maison un déjeuner traditionnel préparé par Anfouati.

Pour conclure la journée, nous avons fait quelques brasses dans la piscine en compagnie de nos invités.




A la mairie... Les témoins, Cyrille et Céline sont morts de rire !


Notre petit groupe d'invités.


Heureusement que la robe n'était pas trop longue !

dimanche 9 août 2009

Vacances aux Comores VI : Arbres et plantes


La vanille.


Le tamarin mzoungou.


Le tamarin.


Le poivre.


L'arbre à papaye.

Mangrove de Ouallah II.


Giroflier.

Un flamboyant au milieu des cocotiers.


L'arbre à cannelle.


Le café.


Cabosses de cacao.



Baobabs.



Une petite pensée pour Saïd et Chamsidine (nos guides de Grande Comore et de Mohéli), qui nous ont montré les plantes et les arbres de leur île.

Vacances aux Comores V : Mohéli


Ane sur la plage de Nioumachoua.

Nous avons passé la deuxième partie de nos vacances à Mohéli... et, malheureusement, je dois dire que notre séjour a été gâché par la mauvaise organisation de l'hôtel Lakalodge de Nioumachoua, pourtant très cher pour les Comores !

Déjà, à l'arrivée, l'accueil semblait fumeux : par mail, on nous avait parlé d'une voiture qui pouvait venir nous prendre à Fomboni (il y a très peu de taxis)... et quand nous avons eu le gérant au téléphone, il nous a dit qu'il fallait carrément louer un minibus !!! Rien que pour nous, puisque nous étions les seuls clients !

Fayçal a demandé à ce que le bus prenne en route toutes les personnes qui en auraient besoin (pour faire baisser le prix)... total, nous sommes montés à 24 personnes dans un bus prévu pour 10 ! C'était folcklo... En plus, au lieu de se diriger directement vers l'hôtel, le chauffeur a décidé d'aller faire des courses. Donc, nous sommes restés plus de deux heures entassés dans ce bus !

L'hôtel en lui même était rustique : pas d'eau chaude, pas d'électricité la plupart du temps (comme partout à Mohéli), pas d'armoire et une moustiquaire trouée (là, c'est impardonnable). Heureusement, nous avions une superbe vue sur la mer, et le bungalow se situait dans un superbe parc. En allant voir les associations de village, nous avons constaté qu'elles proposaient aux touristes le même confort pour cinq fois moins cher !!!


Faré de l'hôtel.

Entrée du bungalow.

Plage de Nioumachoua

Points positifs : la nourriture était excellente (crabes, langoustes, poissons grillés) et le petit personnel (cuisinières, gardiens, guide, chauffeur) très agréable.
Nous avons voulu louer un bateau pour aller voir les îlots de Nioumachoua, mais celui de l'hôtel était en panne... et le gérant ne nous a pas dit que l'association villageoise en avait un (nous l'avons su trop tard !).
Nous n'avons pas beaucoup pu circuler dans l'île car la voiture de l'hôtel était en panne (étrange, car le gérant s'en servait tous les jours pour faire construire sa maison dans son champ !). Donc, nous avons visité les infrastructures du village (hôpital, écoles, bibliothèque).

Salles de classe du collège de Nioumachoua.


Un jour, sur les conseils avisés du gérant, nous avons loué une moto (alors que Fayçal n'a pas le permis moto)... En journée, tout s'est relativement bien passé. Nous avons découvert Ouallah II et sa superbe cascade. Nous étions très contents !
Les bungalows de Ouallah II (où nous avons regretté de ne pas nous être logés).


Par contre, le soir, tout s'est compliqué... Nous avons décidé d'aller voir les tortues pondre à Itsamia. Ce village est le lieu habité où l'on trouve le plus de tortues vertes au monde !! Nous ne voulions pas manquer cela et on nous a dit que la moto était le seul moyen d'y aller ! Personne ne nous a mis en garde... au contraire ! On nous a même dit que nous serions rentrés pour dîner !

A l'aller, au coucher du soleil, nous avons découvert avec horreur que la route était interminable et dans un état déplorable... mais il était trop tard pour rebrousser chemin. Le retour, dans l'obscurité la plus totale, a été un parcours du combattant. Comme nous étions à deux, phares allumés, sur une moto peu puissante, elle calait dans les montées !! Et les redémarrages étaient de plus en plus difficiles ! En plus, dans le noir, nous avons manqué une intersection !!

Nous nous sommes donc retrouvés perdus, dans l'obscurité, dans un village inconnus où toutes les lumières étaient éteintes, avec une moto qui ne démarrait pas !
Heureusement, nous avons entendu des voix... et nous avons été recueillis par un jeune Mohélien de 18 ans, qui vivait seul dans son banga (cabane), près de chez ses parents ! Comme nous ne pouvions appeler personne à l'aide, car il n'y avait aucune couverture portable et que personne n'avait de carte téléphonique dans le village, nous avons passé la nuit chez lui... dans son lit !!!

Le lendemain, à 5 heures du matin, quand le village s'est éveillé, nous avons repris la route... Une chance que la moto ait accepté de redémarrer ! Nous sommes arrivés à Lakalodge à 6h30... et nous avons pu parler au gérant de l'hôtel, qui nous a déclaré d'un ton léger qu'il pensait que nous avions pris une chambre à Istamia pour la nuit ! Vu le prix de la chambre à Lakalodge, c'était hors de question ! Dès notre retour à Mayotte, j'ai écrit au patron (un Belge, qui habite en Slovaquie) pour lui expliquer le manque de professionnalisme de son équipe.

Heureusement, la soirée à Istamia en valait la peine ! Nous avons été très bien accueillis. Le guide mohélien nous a expliqué les efforts du village pour protéger les tortues des braconniers (anjouanais, selon lui) qui viennent les cueillir sur la plage pour revendre leur chair... et quand nous sommes arrivés sur la plage, il a entendu un bruit de moteurs de bateaux. Les braconniers étaient là ! Ils sont partis avec deux femelles montées sur la plage pour pondre...

Le guide était furieux... Il parlait même de tuer les Anjouanais pour qu'ils cessent de venir prendre les tortues de Mohéli !

Nous avons tout de même pu voir une tortue pondre... et un bébé tout juste sorti de l'oeuf gambader sur la plage !